Me voilà dans le bus pour cabo colonia, après une courte nuit de 1 heure, et je ne trouve pas le sommeil... J'ai envie d'ecrire.


Du Amélie Poulain dans les oreilles, je regarde à travers la vitre embué du bus le paysage qui défile. Les maisons, les voitures, les personnes défilent. Tout est identique, rien n'est pareil.

Et c'est dans ces petits moments que tu te sent l'âme aventurière, ces paysages inconnus qui défilent, ces voitures que tu n'a jamais vus, dont certaines sont vintage, où les camionnette sont chargés de fruits "exotiques".

Quand ton voisin de bus à une discussion en Espagnol, et que tu essaie de voler quelques phrases.

Ces affichent politiques qui oppose la gauche et la droite pour les élections présidentielles. Ici les candidats ne porte pas de costard. Je trouve ca amusant.


Puis vient la campagne, Ces grandes plaines sec, avec de grands troupeaux de vaches. Ou sont les gauchos ? Cowboy d'Uruguay et d'argentine. Ce paysage est magnifique et j'ai du mal à le quitter des yeux pour écrire.


Mais que penser de cette journée d'hier, de mes os glacés pour aller au centre commercial, pour rien trouver, hormis un café moyen, et une bonne leçon d'espagnol.

J'adore apprendre cette langue, plus j'apprends et plus je peux comprendre et je peux échanger, comme si chaque efforts était récompensée. Car le voyage n'a pas de sens si il n'y a pas d'échange, pas de contact avec celui qui vit à 8 000km de chez moi. Un sourire, une rire, je m'en contente, on parlera politique et communisme plus tard. Parfois je me surprend à me parler seul en espagnol. Seulement 3 jours que je suis ici et tout le monde me dit que je parle bien, ca m'encourage.

La solitude me pousse. Elle me donne envie de parler des heures, mais je ne peux pas. Moi qui me pensait solitaire, je me découvre bien au contraire. On dit qu'on ne fait pas un voyage, mais que c'est le voyage qui vous fait. La métaphore prend sens. Quand sera-t-il dans 10 mois ?


Ah et sinon le repas du midi, cette viande trop cuite, un peu caoutchouc, ces tripes immangeables, et ce délicieux cabernet Sauvignon. Ne parlons pas des "Papas fritas" qui sont juste des frites surgelés, mais c'est sur que ca sonne mieux.

De ce brésilien qui m'a attrapé par l'épaule au moment ou je payais l'addition, qui m'a offert un coup à boire, que j'ai payer un coup un boire, qui m'a payer un coup à boire. Marco je crois, qui ne parlez ni anglais, ni Espagnol correctement ! En comparaison, pour un backpacker je suis pas trop mauvais.

Il etait marrant, à danser dans la rue avec ces "tchou tcha tcha tcha" et qui devait prendre un avion dans une heure, je ne sais toujours pas si il l'a eu. Correction : il a raté son avion. Quel artiste !


Et ce salaud qui me laisse seul, saoul, dans le centre ville... J'avais plus qu'à boire des cafés et discuter, chose que j'ai faite avec une petite mamie. A déguster des gâteaux et boire du café. Promis j'arrête l'alcool.


Il commence à faire nuit, je vais rentrer, mais hop avant, c'est l'heure de faire du shopping. La veste repéré la veille, je n'ai pas trouver mieux et je l'aime bien. Je retrouve mon ami le vendeur, nous parlons, nous rigolons, je négocie, lui me dit qu'il n'est que vendeur. Tant pis on aura bien rigolé. Le patron lui est bien moins drôle, cette tête de con refuse de me faire un petit cadeau ! Quel Avare !


S'en suivra une soirée mémorable. A boire des bières. A parler à des gens. Mais pas tous, j'ai compris que ici je n'étais pas chez moi. J'ai l'alcool social, mais j'aime trop mes dents. Et puis j'en ai besoin, surtout quand je vois les steack caoutchouc que je mange.


Je rentre à 6h, en vie, je dois traverser la ville, mais le type est pas con, il prendra une trotinette électrique. Pas mécontent quand je vois ce que je croise. Il est 6h Montevideo ne s'éveille pas encore, mais c'est le monde de la nuit qui se couche.


Finalement si, Montevideo s'eveille, du moins son marché, ces camions vintage americains, chargé de caisse en bois remplit de fruit et légume. Ca à l'air lourd ! Buenas noché amigo, je m'en vais retrouver mon lit.