Cette photo parle d’elle-même : un hameau, des "maisons" dans le style notre dame des landes, d'autres en dur, plutôt le style pêcheur, réparties çà et là sur un rocher isolé dans l’Atlantique et des kilomètres de dunes.



À Cabo Polonio, il n’y a pas de routes, aucun véhicule à moteur n’y circule ; il n’y a pas d’électricité, pas d’eau courante ni d’égouts. La seule façon d’y accéder, c’est à pied ou en 4 × 4.

Ils sont environ une centaine résidents permanents, pêcheurs, artisans, patron d'hostel.

L'hostel où j'étais, étais occupé par un couple de "hippies". La maison était incroyablement petite et optimisé, on se cogne partout. L'électricité en 12V avec panneaux solaires. Bref on se croirait dans mon van. Mais la vu donne sur la mer, c'est juste magnifique, cocoon, un peu froid certe. Un ciel étoilé juste incroyable. Sachant qu'ici c'est l'hiver et donc hors saison, c'est juste un lieu incroyable.


"Cabo Polonio a été baptisé en hommage au navire espagnol nommé Polonio qui y fit naufrage en 1735. Depuis lors, d’autres tragédies ont été causées par les roches cachées par les vagues et traitresses. En 1881, le phare actuel s’est allumé pour commencer à guider les bateaux et éviter ainsi que de nouvelles épaves peuplent les eaux du hameau.


Depuis que le phare est apparu, le nombre d’habitants de Cabo Polonio a augmenté progressivement et lentement, et de petites maisons, très simples ont été construites sans aucun plan d’urbanisme. Il y a de cela quelques décennies, personne ne pouvait imaginer que ce petit village deviendrait l’une des principales attractions touristiques de l’Uruguay. C’est justement ce qui est arrivé et en 2009, le parc national Cabo Polonio a été créé et son écosystème s’est ainsi retrouvé officiellement protégé : on a empêché de nouvelles constructions de fleurir et, partant, préservé l’image spéciale du coin."


La première journée commence parfaitement (hormis le fait que je sois malade), footing sur la plage en compagnie de mon pote le chien, petit déjeuner avec vu sur la mer... Oh attendez... Un aileron ? Deux ! Ah oui ! Des dauphins sont de passage pour me souhaiter la bienvenue.



Puis au programme une randonnée de 14kms (j'ai mal aux pattes) dans les dunes de sables, les plus hautes d'Amérique latine apparemment. Et puis je suis pas con moi, c'est pas comme si je voyais un sommet que je me disais "il faut que j'aille tout en haut !", "Oh un autre sommet à gravir !", Mais ca en vaut la peine.

Personne au rendez vous hormis de nombreux rapaces, des cadavres d'otaries et de manchots, l'occasion de faire des dissections d'oiseaux... non je déconne !


Et finir la journée en buvant une bière avec vu sur le ciel étoilé incroyablement illuminé.


Et vu que je suis bien ici, que je suis un peu malade et fatigué mais surtout que j'ai du temps : je reste une nuit de plus ! Et aussi parceque je ne sais pas encore ou aller, pas stresser le type ! En même temps comment etre stressé au milieu de hippie dans un lieu paradisiaque ?