Voila je suis énervé...

Et non c'est pas Macron !

En effet, Morales à démissionné et le pays est entrain de sombrer...

Je vous avez dit que je restait méfiant à l'idée de parler de la situation politique de la Bolivie.

BFM-BALEY à enquêté pour vous...

J'ai pas mal lu la situation, je suis tombé sur des articles fort intéressant, mais étonnamment, on ne trouve pas d'articles aussi complet dans nos grands médias.

Bon après vous me direz "on trouve ce qu'on a envie de chercher". Pas faux !

Mais moi j'dis, c'est ce qu'on cherche qui nous trouve... Aaaaaah médite la dessus !

Il faut apprendre de l'histoire, car elle se répète. Comprendre le processus que met en place les USA pour faire chuter les méchants socialistes comme pour le président socialiste Chilien Alyende, c'est :

- ‌financement des parties d'oppositions, voir milices armées rebelles, fascistes bienvenue

- ‌pression économique

- ‌maniplution de l'information, pour retourner l'opinion

Comme le disait je sais plus qui "la première victime d'une guerre, c'est la vérité".

D'ailleurs le savais-tu :

- la guerre du Vietnam éclate à cause/grâce du mensonge de l'attaque de Tonkin

- la guerre du Golfe II, démarre grâce à un mensonge. Toi aussi tu vois Collin Powel avec sa petit fiole ?

Donc en Bolivie, premièrement, les parties d'oppositions sont financés et sont proches de Washington, je l'invente pas, on le sait grâce aux WikiLeaks.

Carlos Mesas son principal opposant, échange avec Washington pour déstabiliser Morales, la encore ce sont des faits apportés par WikiLeaks.

Je reprend et je cite :

" Après treize années de pouvoir, la très classique « usure » a fait son apparition. Des pans de population sortis de la pauvreté ne s’identifient plus au Mouvement vers le socialisme (MAS) qui leur a permis une telle ascension ; pour des raisons inverses, tout en bas de l’échelle, ceux qui ont le moins progressé expriment leur déception ; d’une façon plus générale, à l’élan initial d’une « refondation plurinationale » mettant le pays cul par dessus tête se sont substitués des progrès désormais plus lents et, avec leurs inévitables scories, de moins enthousiasmantes « bureaucraties », « gouvernance » et « normalité ».

(...) Néanmoins, il apparaît tout aussi clairement qu’une victoire au premier tour est hautement souhaitable pour lui. Très divisée, la droite part perdante, mais serait susceptible, dans un éventuel second tour, malgré ses divergences et ses rivalités, de se regrouper autour d’un vote dur « Tout sauf Evo ».

Dans ce contexte, Morales affronte au tout premier chef le postulant conservateur le mieux placé dans son camp, à la tête de l’alliance Communauté citoyenne (CC), Carlos Mesa. Journaliste aisé, historien, ce candidat (centriste d’après L’Obs, de « centre droit », selon Courrier International  !) a été vice-président de… l’ultralibéral Gonzalo Sánchez de Lozada – dit « Goni » – élu en 2002 après avoir battu « el Indio » Morales avec une différence minime, mais acceptée par ce dernier, de 1,41 % des voix [2]. Chiens de garde de George W. Bush, Otto Reich (secrétaire d’Etat assistant pour l’hémisphère occidental) et Roger Noriega (ambassadeur devant l’Organisation des Etats américains [OEA]), avaient menacé d’imposer des sanctions à la Bolivie si « Evo » était élu.

Corruption, ouverture économique, privatisations, projet d’impôt nouveau sur les salaires, éradication forcée et brutale de la coca… Débordé après des semaines de manifestations et malgré une répression féroce se soldant par plus de 70 morts et des centaines de blessés, Sánchez de Lozada s’enfuit à Miami le 17 octobre 2003. Doté d’un certain sens de l’opportunité politique, le premier de ses collaborateurs, Mesa, lui succède, comme le lui permet la Constitution, plutôt que de démissionner. Il gouvernera jusqu’en mai 2005, chahuté par une contestation sociale permanente menée, entre autres, par Evo Morales, son principal opposant. Lequel, le 28 août suivant, mettant en échec et la droite et Washington, appuyé sur une base majoritairement indigène, mais aussi sur des secteurs urbains, les corporations, les coopératives, les retraités et des cohortes de métis professant un discours à l’accent « national », sera élu une première fois avec 53,74 % des voix."

Secondement, les soupcons de fraude, je cite encore :

"Sans surprise, au soir du scrutin du 20 octobre dernier, les premiers résultats du comptage préliminaire du Tribunal suprême électoral (TSE) donnent le binôme Morales-García Linera (vice-président) en tête. Toutefois alors que 83 % des votes ont été comptabilisés, ce duo ne dispose toujours pas des 10 points de différence nécessaires à un succès immédiat (45,28 % - 38,16 %). Si Mesa et ses soutiens crient immédiatement victoire, dans la perspective d’un second tour inédit qu’ils annoncent absolument certain, le camp du chef de l’Etat sortant ne s’émeut pas pour autant. Les 17 % de votes encore non pris en compte correspondent aux zones paysannes et indigènes les plus lointaines, éparpillées et isolées, dépourvues d’Internet (pour l’envoi des PDF des procès verbaux) et de modernes voies de communication. Des espaces très majoritairement favorables à « Evo », dont ils constituent la base sociale et une importante réserve de voix"

En effet, même si on peut s'étonner que le système de compte s'arrête, on peut donc se questionner, même si aucune fraude n'a été mis à jour. Fait important et trop peu dit, ce sont les zones les plus reculés qui ne sont alors pas encore comptabilisé. Et c'est pas les copains à Bush, ce sont les peuples indigènes qui soutiennent en très grand nombre Morales, rien d'étonnant alors que le score à Morales continue à grimper.

Pour rappel en 1973 au Chili, la CIA avait financé des manifestations, pour déstabiliser le pays. Les manifestations en Bolivie sont soutenus par les parties d'oppositions, et les parties d'oppositions sont financés par... Roh je suis complotiste là (je ne peux pas affirmer mais ce qui s'est fait dans le passé, peut se reproduire).

D'ailleurs en Bolivie le vote est obligatoire, ainsi en 2014 Morales est élu avec 61.36% des voix AU PREMIER TOUR !

C'est pas mal, non !?

Ils peuvent la ramener les américains avec les élections fraudées qui ont permis à bush de l'emporter sur Al Gore !

Et Donald Trump qui s'enthousiasme en qualifiant de «moment significatif pour la démocratie» et de «puissant signal aux régimes illégitimes au Venezuela et au Nicaragua».

Mais vous êtes qui bordel !

Ce n'est pas vous la lumière, vous êtes l'obscurité et les maux de notre monde !

Nous aussi en France on peut se vanter de démocratie, avec un président qui obtient 24% au premier tour sur 77% de votant. Soit 18% de "sympathisant". Bon après le second tour c'est une rigolade, en faisant "barrière" au front nationale ! Le mec est un héros en faite ! Il a empêché la France de sombrer dans le fascisme...

2 ans après ca joue sur le terrain du FN chez Valeur Actuelle, ça lance des débats sur le voile et l'immigration... Tu l'entend le bruit de pipeau ?

Mais on m'a dit de pas me plaindre, car je suis en démocratie.

Je suis énervé. Mais dehors c'est beau alors ca me calme... Un peu.

Je reprend.

Tout a basculé lorsque certains groupes de forces de l'ordres, décident de ne plus soutenir Morales. Comme un certain 11 septembre 1973.

A priori, on peut apprécier que des policiers se mettent du côté du peuple.

Mais d'un autre côté je tiens à dire que lors de l'annonce de la démission de Morales, des forces de l'ordre se sont empressé de décroché le drapeau "wiphala".

Ce drapeau c'est celui de tous les peuples indigènes des Andes.

Ce drapeau est très symbolique, puisque à mon grand étonnement, la Bolivie à de gros problème de racisme... Surprenant, ils ont tous la même couleur de peau, du moins dans la rue. J'avais été choqué de découvrir bon nombre d'affiche dans les rues et les magasins dénonçant le racisme.

Donc on peut s'interroger sur le fait que si ces forces était déjà des opposants à Morales.

C'est peut-être anecdotique, mais c'est révélateur. D'un pays si divisé alors pourtant constitué de 61% d'indigènes.

C'est quand même fou de s'avoir qu'en Bolivie il y a des supremacistes blanc et chrétien qui veulent arriver au pouvoir.

Je vais donc vous parler de Luis Fernando Camacho, qui est un multimillionnaire d'extrême droite issu des mouvements fascistes de la région de Santa Cruz.

"Il est un multimillionnaire puissant nommé dans les Panama Papers et un fondamentaliste chrétien ultra-conservateur soigné par un groupe paramilitaire fasciste réputé pour sa violence raciste, basé dans la riche région séparatiste de Bolivie, Santa Cruz.

Camacho est issu d'une famille d'élites corporatives qui ont longtemps profité des abondantes réserves de gaz naturel de la Bolivie. Et sa famille a perdu une partie de ses richesses lorsque Morales a nationalisé les ressources du pays, afin de financer ses vastes programmes sociaux - qui réduisent la pauvreté de 42% et l'extrême pauvreté de 60%."

Ce beau personnage, qui n'a pas du comprendre grand chose à la bible à je cite "envahi le palais présidentiel abandonné en Bolivie quelques heures après la démission soudaine du président Evo Morales le 10 novembre, (...)

Avec une Bible dans une main et un drapeau national dans l'autre, Camacho inclina la tête en signe de prière au-dessus du sceau présidentiel, réalisant ainsi son vœu de purger l'héritage amérindien de son pays et de «ramener Dieu au palais brûlé».

«Pachamama ne reviendra jamais au palais», a-t-il déclaré, faisant référence à l'esprit andin Mère Terre. "La Bolivie appartient au Christ."

Des extrémistes y'en a partout... elle a l'air gentille Marine Lepen à côté de celui la.

Ce que l'histoire nous apprend c'est que ce n'est jamais tout noir ou tout blanc, sûrement que Morales à pris le melon, et c'est pas cool de ne pas respecter le vote du référendum pour se présenter quand même une 4eme fois (si toi aussi tu penses au référendum européen non respecté, tape dans tes mains *CLAP CLAP*).

Je me met aussi à sa place, avec une pression constante de l'opposition, dans un pays qui a connu deja tant de difficulté politique, des états unis qui te monte des coups d'État et des tentatives d'assassinat. Tu dois devenir parano, et te dire que tu es seul contre tous.

Alors que lui veut le bien de son peuple.

J'ai lu que le pays avait connu 190 coups d'État de 1825 à. 1985 ... 190 quoi !!! (Avoue tu as lâcher un petit gros mot dans ta tête après la lecture de ce chiffre).

Et surtout il faut réaliser que c'est ce genre extrémiste que je nomme ci dessus, sont soutenu par les américains et cela dans toute l'Amérique du Sud. Si une dictature d'extrême droite prenait le pouvoir, je doute que les "gendarmes du monde", oncle Samy se rebelle à ce point et manifestent leurs inquiétudes.

Et rien de mieux que l'histoire pour argumenter, ci-joint un télégraphe (merci WikiLeaks), particulièrement ironique de 1973, montrant le secrétaire d’État Henry Kissinger remerciant Banzer alors dictateur de Bolivie suite au coup d'état de 1971, de l’avoir félicité pour son prix Nobel de la paix.

Pas beau ça ?

https://wikileaks.org/plusd/cables/1973STATE220267_b.html

D'ailleurs petit parallèle avec le "président par intérim" du Venezuela reconnu par toutes nos bonnes démocraties, j'appelle :

Juan Guaidó, qui à été pris en photo dans la jungle avec des groupes paramilitaires fascistes et narcos, et dont je cite "plus de 80% des Vénézuéliens n'avaient jamais entendu parler jusqu'à ce que le gouvernement américain l'ait désigné comme «président»".

Alors même si Morales n'est pas tout blanc, je le soutient. Quand on sait le travail qu'il à fait socialement, et humainement pour essayer de reconstruire son pays, on est bien plus proche du Nelson Mandela que du dictateur. Désolé si j'ai de l'estime pour quelqu'un qui lutte pour la pauvreté, l'analphabétisme, et construit des hôpitaux dans des endroits isolés. Et a considérablement fait baisser la pauvreté en la faisant passer de 38 % à 15 %.

C'est quand même plus logique, que tes richesses naturelles, tel que le lithium, au lieu d'enrichir que quelques personnes, au contraire tu peux financer des écoles et des hôpitaux. C'est pas bête ça ! Et forcément que les très riches, ça leurs fous les boules de pas pouvoir s'enrichir dessus.

Si Macron pouvait un peu s'inspirer (pas pour le côté dictateur hein).

D'ailleurs je cite votre sainteté pleine de grâce Manu Macron le 27 juillet 2017 "Je ne veux plus avoir d'ici la fin de l'année des hommes et des femmes dans les rues". Ça c'est pour les paroles.

Côté action : en 2018 c'est +15% de SDF qui sont morts dans les rues.

On va donc ouvrir une petite parenthèse.

Petit excercice de math :

Imaginons que Macron ait un copain, on va l'appeler au hasard... Bernard Arnault et imaginons encore qu'il ai une fortune de ... Imaginons... Un truc genre 103 milliards d'euros.

Et pour ce rendre compte de combien ça fait 103 milliards : c'est plus de 5 millions d'années de SMIC. À titre comparatif, Lucie "notre plus vieille ancêtre" c'est 5 millions d'années.

Donc imagine Lucie qui travaille au SMIC, sans manger, sans dépenser dans le loyer, ni s'acheter un petit Carambar. Sacrément radine la primate !

Aujourd'hui Lucie aurait le compte en banque de Bernard !

Donc autant te dire que c'est une sacré feignasse la Lulu. Qu'est ce qu'elle a foutu durant toutes ces millions d'années ? Parce-que le Bernard en à peine 60 ans, il a gagné autant, c'est un sacré bosseur le bébére!!!

Donc question :

Combien de SDF peut sauver Bernard Arnault de la mort ?

Deuxième exercice, celui là c'est pour la morale, pas facile, mais si tu as lu la bible, tu devrais avoir bon.

Imaginons t'es président, est ce que

Petit a : tu vas voir ton pote Bernard lui dire " dit donc poto, tu me passerai pas 100 balles et un mars pour que j'aille aider 2/3 personnes dans la rue ?

Ou

P'tit b : après consultation de la fiche d'imposition de Bernard, tu te dis "dis donc poto, tu payes vachement trop d'impôts, je sais pas comment tu boucles les fins de mois, je vais t'alléger tout ca !"

Pas facile, je l'avoue. N'hesite pas à relire l'énnonce. Mais un indice dans un cas c'est une bonne action et dans l'autre non.

Fin de la parenthèse.

Bien sûr, je ne précise pas que la Bolivie c'est bourrée de Mines et de richesse, avec en autre le plus grand Salar du monde, éléments qui permet de faire du lithium. Mais ca vous le savez déjà.

D'ailleurs si tu as quelques milliards, je te conseille d'investir...

Enfin, de tristes jours sont à venir pour la Bolivie, puisque ce sont les pro-morales qui sortent pour tout casser maintenant... je pense que je suis pas prêt d'y aller.

Ah et les chiliens d'ailleurs. J'avais lu un article suite à la démission du gouvernement qui crié "VICTOIRE".

Mais moi je savais que ce n'était pas fini (parceque je suis trop intelligent moi).

Le président Pinera à déclaré qu'il allait revoir la constitution, la même dont je vous avez parlé, et ça, ça sent la victoire, même si tant que rien n'est fait, faut pas crier victoire, car comme dit le pianiste "il ne faut pas tuer l'ours avant d'avoir vendu la peau".

Ah et les argentins d'ailleurs, ils ont virés leurs Bolsanero, et ont élu un mec de gauche, pas la gauche "d'en marche", genre celle qui fait des choses pour les petits "Jean" (pas les pantalons).

Mais le pauvre va galèrer car l'ancien président à réussit l'exploit de faire passer la dette du pays de 35% à 90% du PIB, un magicien ! Plus l'inflation, chapeau l'artiste !

Les autres je sais pas... Je commence à peine l'histoire politique du Pérou, qui est pas mal dans le genre, avec les 5 derniers présidents qui ont des procès pour corruption, dont un qui est en prison, des démissions pour scandales... Bref j'ai de la lecture.

Au moins chez nous nos anciens présidents ont pas de cassero... Oooh wait...

Si tu es toujours là je te félicite, soit tu t'ennuie, il te reste 30min au boulot à tuer et tu t'es dit "tiens il se passe quoi chez BaleyOnTheRoad". Soit tu as sauté pleins de chapitre en te disant "Mouai ça je m'en fou, quand est ce que ça taille Macron". Soit tu es à la retraite et tu lis en attendant l'heure de "question pour un champion". Soit tu t'es fixer comme objectif de compter le nombre de faute d'orthographe, et dans ce cas je t'en veux d'être aussi méprisant.

Bon en tout cas, je viens de faire ma thérapie, je suis un peu moins énervé, je vais ouvrir mon livre "faire la révolution pour les nuls" avant de m'endormir dans ce bus Péruvien qui roule sur une route beaucoup trop étroite à mon gout, mais surtout beaucoup trop proche de la falaise, tandis que la rivière nous invite à la rejoindre de l'autre côté.

Bisou révolté

BaleyChangeDeCaleconDemain

Source :

http://www.medelu.org/La-longue-campagne-du-Tout-sauf-Evo?fbclid=IwAR1h246BPbV1pCxRqOtjmamyz7ZTLuqGlRGJFkYAXYAuj-Ay-BmqOT21fc0#nh13

https://thegrayzone.com/2019/11/11/bolivia-coup-fascist-foreign-support-fernando-camacho/?fbclid=IwAR2LgpGpgpI3fZH1KbxHLJGgBGLx1PNIEhgmTI-Vrr0bOeW01ODymCOb3Z8

Et si le coeur vous y est, compléter avec ce documentaire, pas tout jeune :

https://youtu.be/1zUg9NrkcAQ